Le point sur les avertisseurs de radars
Afin de ne pas se faire flasher, de nombreux automobilistes se sont tournés vers l’utilisation des avertisseurs ou détecteurs de radars. Ce dispositif de sécurité a montré son efficacité en avertissant les conducteurs de la présence d’un radar dans la zone où ils se trouvent, afin qu’ils se conforment à la limitation de vitesse. Avec le temps, l’utilisation des avertisseurs et détecteurs de radars est devenue illégale en France. Quelle différence a-t-il entre un avertisseur et un détecteur de radars ? Que dit la loi sur son utilisation ? Retrouvez l’essentiel sur ce dispositif qui faisait la joie des automobilistes.
Quelle différence entre un avertisseur et un détecteur de radars ?
Le radar est, comme vous le savez, un dispositif sécuritaire qui identifie les automobilistes dépassant la limitation de vitesse autorisée. Il est installé dans les zones jugées dangereuses et ne peut être à la simple vue. L’avertisseur et le détecteur de radars jouent le même rôle : celui de donner la position exacte du radar.
Cependant, il existe une différence entre un avertisseur et un détecteur de radars :
- Le détecteur de radars se présente sous la forme d’un boîtier et utilise les ondes émises par le radar (fixe ou mobile) pour signaler sa position au conducteur.
- L’avertisseur de radars utilise quant à lui une base de données qu’il met à jour régulièrement en fonction de la position géographique de la voiture.
Ces dispositifs sont en vente sur des sites spécialisés, vous pouvez notamment voir la sélection d’avertisseurs de radars que propose ToutPourLaVoiture.fr. Cependant, il faut noter que l’utilisation des avertisseurs et détecteurs de radars est interdite dans certains pays de l’Europe, comme la France.
Que prévoit la loi sur leur utilisation ?
Depuis 2018 en France, non seulement l’utilisation des détecteurs mais aussi celle des avertisseurs de radars est interdite. En effet, le CISR (Comité Interministériel de la Sécurité Routière) considère l’utilisation des avertisseurs de radars comme étant une « autorisation tacite de violation des règles en matière de limitation de vitesse ». Ainsi, la loi prévoit jusqu’à :
- une peine de 2 ans de prison et une amende de 30.000 € pour la vente de ce dispositif ;
- une amende de 500 € et un retrait de 6 points sur le permis de conduire pour l’utilisation de l’avertisseur de radars.
Cependant, il existe des solutions pour contourner l’interdiction de l’utilisation des avertisseurs de radars. Il s’agit de l’assistant d’aide à la conduite. Il représente une alternative légale qui peut permettre à l’automobiliste de repérer les radars grâce au GPS dont il est équipé.